Historique

Commune de Kousseri

Histoire de la Commune

Date de création de la commune : 1960

La commune de Kousseri, autrefois connue sous le nom de Mser, a été fondée aux alentours de l’an 19760 par les Sao, un peuple ancien ayant marqué l’histoire de la région. Son territoire initial comprenait une zone bien plus vaste qui englobait également l’actuel Fort Lamy, devenu aujourd’hui Ndjamena, la capitale du Tchad.

Le nom Kousseri n’a été adopté qu’en 1970, après avoir été rebaptisé Fort-Fourreau par l’administration coloniale française le 31 mars 1933. Ce nom faisait référence à Émile Gentil, un administrateur français et explorateur qui a eu une influence notable sur la région. Avant cela, en 1950, Kousseri avait déjà été intégrée à la région du Logone et Chari, et sa structure administrative s’est renforcée progressivement.

Limites : Kousseri est limité au nord et à l’est par le fleuve Logone, au sud par l’arrondissement de Logone-Birni et à l’ouest par l’arrondissement de Makary. La commune de Kousseri couvre une superficie de 160 km2

Bref historique :

  • 1980 : Kousseri devient commune rurale
  • 1974 : Fort-Fourreau redevient Kousseri suite à un décret présidentiel du 1er mars 1974.
  • 1960 : Création de la Commune de Fort-Fourreau
  • 1933 : La ville est baptisée Fort-Fourreau par l’administration française
  • xxxx : La ville prend le nom de Kousseri

Informations Géographiques :

  • Nombre d’Habitants :101246 habitants (Répartition : 53581 hommes et 47 665 femmes)
  • Superficie de la Commune :160 km²

Le climat de Kousseri est de type sahélien semi-aride, caractérisé par deux saisons distinctes :

  • Une longue saison sèched’octobre à mai
  • Une courte saison des pluiesde juin à septembre

La température varie fortement, allant jusqu’à 45°C à l’ombre pendant la période de mars-avril et descendant jusqu’à 11°C en hiver (décembre-février). L’harmattan, un vent chargé de poussière, souffle entre décembre et mars, rendant l’air sec et difficile à respirer.

Le relief est relativement plat, ce qui entraîne des problèmes d’évacuation des eaux de pluie, provoquant des inondations fréquentes dans certaines zones comme Guebala-Nord, Madagascar, Goré et Djambalbar.

L’hydrographie est dominée par le fleuve Logone et le fleuve Chari, qui bordent la commune et fournissent des ressources essentielles pour l’agriculture, la pêche et l’élevage.

La flore et la végétation se composent principalement de savane claire arbustive et épineuse, avec une prédominance d’acacias, de borassus et d’arbustes rabougris.