La commune de Kousseri, autrefois connue sous le nom de Mser, a été fondée aux alentours de l’an 1970 par les Sao, un peuple ancien ayant marqué l’histoire de la région. Son territoire initial comprenait une zone bien plus vaste qui englobait également l’actuel Fort Lamy, devenu aujourd’hui Ndjamena, la capitale du Tchad. Le nom Kousseri n’a été adopté qu’en 1970, après avoir été rebaptisé Fort-Fourreau par l’administration coloniale française le 31 mars 1933.
Contactez-nousDate de création de la commune : 1960
La commune de Kousseri, autrefois connue sous le nom de Mser, a été fondée aux alentours de l’an 19760 par les Sao, un peuple ancien ayant marqué l’histoire de la région. Son territoire initial comprenait une zone bien plus vaste qui englobait également l’actuel Fort Lamy, devenu aujourd’hui Ndjamena, la capitale du Tchad.
Le nom Kousseri n’a été adopté qu’en 1970, après avoir été rebaptisé Fort-Fourreau par l’administration coloniale française le 31 mars 1933. Ce nom faisait référence à Émile Gentil, un administrateur français et explorateur qui a eu une influence notable sur la région. Avant cela, en 1950, Kousseri avait déjà été intégrée à la région du Logone et Chari, et sa structure administrative s’est renforcée progressivement.
Limites : Kousseri est limité au nord et à l’est par le fleuve Logone, au sud par l’arrondissement de Logone-Birni et à l’ouest par l’arrondissement de Makary. La commune de Kousseri couvre une superficie de 160 km2
Bref historique :
Le nom Kousseri n’a été adopté qu’en 1970, après avoir été rebaptisé Fort-Fourreau par l'administration coloniale française le 31 mars 1933. Ce nom faisait référence à Émile Gentil, un administrateur français et explorateur qui a eu une influence notable sur la région. Avant cela, en 1950, Kousseri avait déjà été intégrée à la région du Logone et Chari, et sa structure administrative s’est renforcée progressivement.
La ville de Kousseri a connu plusieurs administrateurs successifs qui ont façonné son développement. Parmi eux, le premier chef de subdivision fut Datchari Robert en 1961, suivi par plusieurs administrateurs notables tels que Iya Ibrahima, Abakalia Barka, Brahim Salé et Mahamat Abdoulkarim. Ces figures ont joué un rôle clé dans l’organisation de la ville et l’adoption de diverses réformes urbaines et sociales.
Kousseri est aujourd’hui un carrefour stratégique pour les échanges entre le Cameroun, le Tchad et le Nigeria. Sa position géographique en fait un hub commercial majeur. Les infrastructures, bien que parfois limitées, permettent un dynamisme économique soutenu, notamment grâce aux marchés transfrontaliers et aux activités fluviales facilitées par la présence du fleuve Logone.
Outre son importance économique, Kousseri conserve des vestiges historiques notables, témoignant de son passé glorieux et de son rôle dans la région. Parmi ces éléments, on retrouve des monuments coloniaux, des sites archéologiques liés à la civilisation Sao, ainsi que des influences culturelles diverses résultant des échanges intercommunautaires.
La ville a également été marquée par des défis majeurs au fil du temps, notamment les conflits interethniques, les difficultés liées à l’urbanisation rapide, et la gestion des flux migratoires en raison de sa proximité avec le Tchad. Malgré ces défis, Kousseri demeure un centre administratif et commercial incontournable dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Le climat de Kousseri est de type sahélien semi-aride, caractérisé par deux saisons distinctes :
La température varie fortement, allant jusqu’à 45°C à l’ombre pendant la période de mars-avril et descendant jusqu’à 11°C en hiver (décembre-février). L’harmattan, un vent chargé de poussière, souffle entre décembre et mars, rendant l’air sec et difficile à respirer.
Le relief est relativement plat, ce qui entraîne des problèmes d’évacuation des eaux de pluie, provoquant des inondations fréquentes dans certaines zones comme Guebala-Nord, Madagascar, Goré et Djambalbar.
L’hydrographie est dominée par le fleuve Logone et le fleuve Chari, qui bordent la commune et fournissent des ressources essentielles pour l’agriculture, la pêche et l’élevage.
La flore et la végétation se composent principalement de savane claire arbustive et épineuse, avec une prédominance d’acacias, de borassus et d’arbustes rabougris.
La commune de Kousseri, autrefois connue sous le nom de Mser, a été fondée aux alentours de l’an 1970 par les Sao, un peuple ancien ayant marqué l’histoire de la région. Son territoire initial comprenait une zone bien plus vaste qui englobait également l’actuel Fort Lamy, devenu aujourd’hui Ndjamena, la capitale du Tchad.
Le nom Kousseri n’a été adopté qu’en 1970, après avoir été rebaptisé Fort-Fourreau par l’administration coloniale française le 31 mars 1933.